Dans un monde de plus en plus polarisé, les jeunes font moins confiance aux grands médias. Ce n’est pas sans raison. Les réseaux de télévision et les journaux sont détenus et contrôlés par un petit nombre de capitalistes qui décident de ce qui domine le cycle des nouvelles, et de la ligne éditoriale qui est présentée. Au Québec, l’empire Québecor domine complètement la scène médiatique. Grâce à sa tribune, il relaie quotidiennement le point de vue des riches et des puissants et sème la haine des immigrants, des musulmans, des personnes LGBT, etc.
Mais les plateformes de médias sociaux ne sont pas beaucoup mieux. Si elles ont servi pendant un moment à accueillir les idées inacceptables pour les grands médias, elles commencent à mettre fin à la récréation. Les géants technologiques prétendent vouloir réprimer l’extrême droite, mais ils s’en prennent le plus souvent aux militants de gauche. L’année dernière, Facebook a fermé de nombreuses pages anarchistes, antifascistes et antiracistes au nom de l’opposition à l’« extrémisme », et a récemment fermé la page du Socialist Workers’ Party britannique sans explication.
En réalité, que ce soit les grands médias ou les médias sociaux, ils ont tous cette caractéristique en commun qu’ils ne nous appartiennent pas. Ils sont possédés par les capitalistes, et ceux-ci ont toujours utilisé le contrôle des médias pour maintenir leur domination.
Les capitalistes ont leur voix dans les médias. La classe ouvrière doit avoir la sienne. C’est le rôle que La Riposte socialiste et Fightback cherchent à remplir : proposer un point de vue socialiste sur les luttes de la classe ouvrière dans un langage accessible.
Les organisations de la classe ouvrière ont toujours eu comme tradition de ne compter que sur leurs propres moyens. Avec la répression grandissante des idées révolutionnaires sur les médias sociaux, il devient de plus en plus crucial de renforcer ces traditions. À La Riposte socialiste et Fightback, nous ne comptons que sur nos membres et sympathisants pour assurer notre financement. Nous sommes en mesure de rester politiquement indépendants, car nous ne comptons pas sur des subventions de l’État ou de riches donateurs pour payer nos factures. Et nous pouvons parler au nom de la classe ouvrière, car nos appuis proviennent de la classe ouvrière.
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