Cet article a été publié le 1er septembre par nos camarades américains de Socialist Revolution (socialistrevolution.org).
L’année 2020 a été un tournant : une année de chaos et d’instabilité du système capitaliste comme on n’a jamais vu depuis des générations. Des dizaines de millions de travailleurs américains ont été victimes d’un effondrement économique dévastateur et soumis à une pandémie gérée de manière criminelle. Des policiers sociopathes ont été lâchés contre des manifestants pacifiques, soutenus par des justiciers d’extrême droite meurtriers. En réponse, il y a eu des manifestations de masse sans précédent, des soulèvements et des occupations semi-insurrectionnelles, et l’émergence de comités de défense de quartier.
Comme si tout cela n’était pas suffisant pour une seule période de douze mois, les États-Unis foncent aveuglément vers une élection qui, quelle qu’en soit l’issue, mettra à l’épreuve les limites de l’expérience des capitalistes américains en matière de démocratie bourgeoise. Jamais depuis les élections de 1864 – le pays était alors plongé dans une guerre civile totale – une élection présidentielle n’a eu lieu dans un contexte aussi incertain et imprévisible.
Dans la seconde moitié du 19e siècle, le capitalisme américain a connu un essor historique. Non seulement a-t-il survécu, mais il a prospéré, ayant dégagé la voie pour son expansion sans entrave à travers le continent. Mais aujourd’hui, le système socio-économique qui sous-tend le mythique « siècle américain » est en train de se scléroser.
Prise isolément, chacune des secousses qui frappent actuellement la société américaine ne ferait qu’ajouter progressivement à la misère des masses et à l’instabilité générale. Mais avec le système dans son ensemble au bord du chaos, même une légère brise pourrait faire tomber tout le château de cartes. Maintenant, après avoir semé le vent, les capitalistes américains récoltent la tempête sous la forme de Donald J. Trump.
Le pays est plus polarisé que jamais. L’affaire Jacob Blake à Kenosha a relancé le remarquable mouvement « Black Lives Matter », qui avait reflué après avoir fait rage tout l’été. Le potentiel pour que la colère et l’énergie débouchent sur un changement fondamental est également sans précédent dans l’histoire récente. Même les joueurs de la NBA ont « compris », et ont tenu une grève sauvage pour protester contre la folie raciste de notre société. Et pourtant, les dirigeants syndicaux continuent à se mettre à la traîne des capitalistes, plus terrifiés par les millions qu’ils sont censés représenter que par l’ennemi de classe mortel des travailleurs.
Suite aux conventions des démocrates et des républicains cet été, le candidat démocrate, Joe Biden, semble avoir l’avantage. Jamais en 70 ans, le meneur après les conventions n’a perdu les élections. Mais les sondages se sont gravement trompés en 2016, et des millions de personnes ne font plus confiance aux sondages. Il peut se passer beaucoup de choses d’ici le jour des élections, et il est bien connu que les démocrates sont passés maîtres dans l’art de sortir d’une situation avantageuse avec une défaite.
Trump mise sa réélection sur un message de « loi et d’ordre ». Il parle d’un pays réduit en cendre par des fanatiques « socialistes » – même s’il attise personnellement les flammes de la révolte. Ses partisans luttent pour sa réélection en utilisant sans ironie le slogan « fini les conneries! » (« No more bullshit! ») Drôle de slogan considérant que Trump est aux commandes depuis trois ans et demi.
Laissant de côté les messages subtils, il s’est plongé encore davantage dans la tactique de diviser pour mieux régner en faisant appel au racisme, à la misogynie et à la répression sélective. Le service des postes a été délibérément paralysé pour mieux préparer sa privatisation et la lutte contre le syndicat et, en prime, pour mettre en doute les résultats des élections si Trump perd. Même si Biden l’emporte haut la main, personne ne devrait s’étonner si le sociopathe irritable qui habite actuellement la Maison-Blanche refuse de céder sa place.
Comment les marxistes révolutionnaires devraient-ils approcher les élections?
Les marxistes se battent pour la formation d’un gouvernement ouvrier basé sur un programme socialiste révolutionnaire. Nous ne pensons pas que le socialisme puisse être réalisé de manière progressive, petit peu par petit peu, par une série de réformes partielles accordées par des représentants bienveillants de la classe capitaliste. Bien que de nouvelles lois représentant les intérêts de la majorité de la classe ouvrière seront effectivement promulguées une fois qu’un gouvernement ouvrier sera au pouvoir, la mise en place d’une nouvelle société ne sera pas une simple affaire législative.
Le processus même d’élection et d’installation d’une république ouvrière nécessitera la mobilisation soutenue de la classe ouvrière, en tant que classe. Cela comprendrait la formation de conseils ouvriers démocratiquement élus et de comités d’autodéfense, sous une forme ou une autre. Un gouvernement ouvrier révolutionnaire s’efforcerait de nationaliser les principaux leviers de l’économie, tout en démantelant l’ancien appareil d’État pour le remplacer par un nouveau type d’État, un demi-État reposant sur une base de classe fondamentalement différente.
Cependant, avant que la classe ouvrière puisse conquérir et exercer le pouvoir, les marxistes doivent gagner les masses à un programme révolutionnaire qui dépasse les limites artificielles du capitalisme. Nous devons d’abord gagner les travailleurs avancés, et éventuellement la majorité de la classe ouvrière. Si nous ne sommes pas aussi loin d’une telle situation que certains le pensent, ce scénario n’est pas à l’horizon pour novembre 2020.
Marx expliquait que les élections sous le capitalisme donnent aux travailleurs le « droit » de choisir quel représentant des patrons va les diriger pendant les quelques prochaines années. Nous n’avons aucune illusion dans cette farce. Nous comprenons que toutes les questions sociales décisives sont décidées non pas par les urnes, mais dans les usines, les milieux de travail, les rues et les casernes.
Néanmoins, nous ne sommes pas des anarchistes, qui craignent de semer des illusions ou d’être entachés par la démocratie bourgeoise si nous accompagnons les masses dans le processus électoral. Étant donné le manque d’autres débouchés politiques, de nombreux travailleurs et jeunes suivent le processus électoral – même s’ils sont blasés et cyniques à son endroit. C’est pourquoi les marxistes considèrent les cycles électoraux bourgeois comme des occasions de dialoguer avec les travailleurs politisés, d’exposer les limites de la démocratie servant la minorité capitaliste et de mesurer le soutien dont bénéficient nos idées.
Nous ne considérons pas les élections comme une fin en soi – comme les libéraux et les réformistes les présentent – mais simplement comme un moyen d’atteindre un résultat très concret : la construction des forces du marxisme afin que nous puissions jouer un rôle décisif dans les événements révolutionnaires à venir. Nous avons beaucoup à dire sur l’état actuel des choses et nous devrions profiter de ces occasions pour exposer nos idées à un public toujours plus large.
Pour une politique de classe révolutionnaire, pas la politique du moindre mal
Aux dires de certaines personnes, la farce électorale actuelle serait un simple référendum « oui/non » sur le président. Les démocrates cherchent à gagner des voix en présentant Trump comme une « menace pour la démocratie » – par laquelle ils entendent la démocratie bourgeoise et libérale. En fait, ils n’ont pas entièrement tort. Trump ne pense qu’à lui et lui seul. Il se moque bien que le vernis constitutionnel qui donne une couverture légale au règne du capital soit pris entre deux feux.
Les marxistes s’opposent à Trump, non pas parce qu’il représente un facteur de déstabilisation majeur pour la continuation du règne bourgeois, mais parce qu’il représente un danger actuel clair pour la classe ouvrière américaine et mondiale. L’instinct de classe sain de millions de travailleurs et de jeunes leur dit que Trump doit être tassé du pouvoir. Nous sommes d’accord! Mais la question clé est la suivante : par quoi le remplacer?
L’establishment libéral démocrate et ses défenseurs affirment que si nous pouvions seulement nous débarrasser de Trump, tout irait pour le mieux. Cependant, bien que la politique de Trump exacerbe certainement les problèmes, la plupart des horreurs et des tragédies auxquelles les gens s’opposent sont des produits du capitalisme. Ce qu’il faut, c’est une transformation radicale de tout le système, et pas seulement un changement de parti ou de visage au sommet.
Si certains partisans de la politique du « moindre mal » admettent que Biden est également un « mal », ils affirment qu’il sera plus « susceptible de subir des pressions » et que ses attaques contre les travailleurs seront « moins sévères ». Mais quel est le bilan des démocrates en ce qui concerne une telle susceptibilité? Les manifestations historiques contre la guerre bipartite en Irak n’ont rien fait pour « pousser » Biden à voter contre. Et le mouvement BLM en cours n’a pas « poussé » Biden et sa colistière, la policière en chef Kamala Harris, à soutenir des réformes même timorées comme le définancement partiel de la police. Et bien que Trump ait ouvertement applaudi le chaos et la violence, Biden blâme « tous les côtés » de manière égale – à la fois les manifestants qui ont l’histoire de leur côté et la racaille réactionnaire qui leur tire dessus et les écrasent avec leurs véhicules.
Quant à la sévérité des coupes, de l’austérité et de la répression, pourquoi tout cela est-il nécessaire du tout? Pourquoi, au milieu d’une abondance sans précédent, ceux qui produisent la richesse doivent-ils continuellement se serrer la ceinture?
Lorsque les républicains sont au pouvoir, les mouvements descendent généralement dans la rue pour s’opposer à leur programme – puisque les démocrates ne représentent pas une opposition au sens propre du terme. Mais lorsque les démocrates sont au pouvoir, leurs liens avec le mouvement ouvrier, les ONG et d’autres forces similaires entraînent souvent un déclin de l’action de masse, du moins au début. On peut certainement affirmer que les démocrates sont « plus » sensibles à la pression de masse venant de la base – ou du moins, qu’ils sont plus conscients de l’image à donner à leurs politiques. Mais une chose est incontestablement vrai : ils sont sous la pression directe de la classe capitaliste dont ils défendent loyalement les intérêts fondamentaux.
Par exemple, lors des débats autour de la réforme « Obamacare », le président n’a pas proposé de couverture universelle et a permis que les soins de santé à payeur unique et « une option publique » soient retirés de la table sous la pression des « health maintenance organization » (groupes d’assurance médicale) et d’autres grandes entreprises qui dirigent vraiment les opérations à Washington. Aucun changement même minime n’a été apporté aux lois antisyndicales comme celle de Taft-Hartley lorsque les démocrates contrôlaient à la fois la Maison-Blanche et le Congrès. La réalité est qu’il n’y aura pas de réformes significatives payées par la classe dirigeante sous une administration Biden. Toute miette donnée à telle ou telle partie de la classe ouvrière sera compensée par des coupes ou des impôts imposés à une autre partie de la classe ouvrière.
L’austérité et les contre-réformes qui ont frappé la classe ouvrière depuis les années 1970 sont fonction de la crise organique du capitalisme. Biden et les démocrates ne peuvent pas arrêter la chute de leur système malade par de simples promesses. En tant que défenseur du capitalisme, Biden sera obligé de se conformer à la logique d’exploitation du système.
Si Trump perd, on peut être sûr qu’il jouera le rôle d’une opposition vicieuse et bruyante à Biden et aux démocrates. Dans des conditions de crise profonde, il est presque certain que lui et les gens de son espèce deviendraient encore plus forts, tout comme lui et le Tea Party ont bénéficié de la désillusion envers Obama.
En bref, la politique du moindre mal ne fait que remettre nos tâches à plus tard, et met la table pour que le paysage politique vire encore plus à droite dans le prochain cycle. Ce n’est pas une approche sérieuse vis-à-vis des vrais problèmes auxquels est confrontée la classe ouvrière. Non seulement l’approche du moindre mal est épuisante et démoralisante, mais elle brouille les relations et les intérêts de classe, et ne prépare pas la classe ouvrière aux tâches sérieuses qui l’attendent.
Et la stratégie des « États sûrs »?
Certains à gauche appellent à un « vote de protestation » pour les candidats à gauche des démocrates, mais seulement dans les « États sûrs ». Autrement dit, seulement dans les courses où il pourrait aussi bien ne pas y avoir d’élection du tout puisqu’il est pratiquement garanti que le gagnant sera soit démocrate ou républicain. En outre, pour éviter de « gâcher » l’élection des démocrates, ils préconisent de voter pour Biden dans des « États pivots » qui pourraient aller dans un sens ou dans l’autre.
Voilà ce qui arrive à ceux qui n’ont pas complètement assimilé la méthode du marxisme – en fin de compte, la perspective de classe est abandonnée sous la pression de la classe dirigeante. Nous devons patiemment expliquer notre opposition à l’approche des « États pivots », qui n’est que la politique du moindre mal sous une autre forme.
Après tout, même si Trump était un fasciste à part entière – ce qu’il n’est pas – ce ne serait pas une raison pour soutenir l’aile « moins pire » de la classe dirigeante. Au contraire, notre tâche serait fondamentalement la même qu’aujourd’hui : lutter sans relâche pour l’indépendance politique du mouvement ouvrier et expliquer que seule la classe ouvrière peut arrêter la réaction en prenant le pouvoir entre ses mains.
Dans cette élection, nous préconisons un vote de protestation pour les candidats de gauche qui se présentent indépendamment des deux grands partis. Mais le principal travail qui nous attend n’est pas de voter ou de faire sortir le vote : il s’agit de jeter les bases d’une future tendance marxiste de masse.
Préparer l’avenir
En pratique, nous vivons maintenant dans un cycle électoral quasi constant. Dès que les élections de mi-mandat sont passées, une nouvelle campagne présidentielle de deux ans commence. « L’opinion publique » est sans cesse poussée à accepter les deux choix « admissibles ». Aucune autre option ou opinion n’est autorisée dans le débat. Cela est renforcé par le fait que pratiquement tous les dirigeants syndicaux sont des libéraux politiques. Ils acceptent sans conteste tous les préjugés politiques qui accompagnent cette idéologie.
Face à cette pression colossale, les marxistes expliquent continuellement et patiemment que la classe ouvrière a besoin de son propre parti. Même un petit parti qui présenterait des candidats à quelques postes serait un pas en avant dans la situation actuelle. Il pourrait aider à sortir de l’impasse et préparer le terrain pour des résultats plus grandioses – qu’il gagne ou non des élections à court terme.
Les socialistes autoproclamés qui soutiennent de manière myope Biden contre Trump ou qui se présentent comme démocrates ne font que brouiller la question vitale de l’indépendance de classe et donnent une couverture de gauche à l’un des piliers institutionnels du pouvoir capitaliste. Ils en sortiront irréparablement meurtris et perdront toute autorité qu’ils pourraient avoir une fois que les vraies couleurs de Biden seront révélées. Cette approche lâche de collaboration de classe nous enfonce dans le marais, au lieu de nous en sortir.
Des événements, des événements et encore des événements continueront à transformer la situation et la conscience de la classe ouvrière. Éventuellement, présenter des candidats socialistes indépendants ne sera pas vu comme une idée folle et déraisonnable. À un certain point, le momentum se renforcera car ils commenceront à gagner sur la base d’une indépendance de classe.
Même si Trump se fait montrer la porte, il est peu probable qu’il disparaisse de la scène publique. Les démocrates hériteraient de la crise actuelle – qui en est encore à ses débuts – et seraient incapables d’apporter des améliorations significatives et durables dans la vie des travailleurs. Même s’ils parvenaient à conserver la présidence en 2024, à terme, Trump ou quelqu’un de pire que lui reviendrait en force – et le cercle vicieux du mal se reproduirait à un niveau encore plus pernicieux.
Ce n’est pas là du pessimisme. C’est la réalité inévitable qui nous attend jusqu’à ce que la classe ouvrière parvienne à construire un parti socialiste de masse. Heureusement pour l’humanité, le potentiel d’un tel parti n’a jamais été aussi grand, et son ascension et sa montée au pouvoir pourraient se faire très rapidement dans le contexte de la crise actuelle. Alors que le mécontentement et le ferment dans la société grandissent, la Tendance marxiste internationale continuera à faire partie intégrante et croissante du débat sur comment et pourquoi un gouvernement ouvrier doit arriver au pouvoir, et sur les mesures qu’un tel gouvernement devrait prendre pour transformer véritablement la société.
Les États-Unis sont pratiquement le seul pays capitaliste avancé où il n’y a pas d’option politique ouvrière de masse. La responsabilité de cette situation incombe clairement aux dirigeants syndicaux et à des personnes comme Bernie Sanders, qui se sont accommodés du pouvoir et des idées de la classe dirigeante. Malgré la capitulation face aux « circonstances actuelles » des dirigeants syndicaux et d’une grande partie de la gauche, nous sommes convaincus qu’un parti ouvrier de masse digne de ce nom finira par se former. Suivant la plus récente trahison de Bernie, l’intérêt pour une formation politique à la gauche des démocrates s’accroît, comme l’illustre le « Mouvement pour un parti populaire » naissant – même si nombre de ses partisans vont néanmoins voter « contre » Trump en votant à reculons « pour » Biden.
Lorsqu’un parti ouvrier de masse fera son apparition, il aura besoin des idées marxistes s’il veut mener la classe ouvrière vers le véritable socialisme. S’il ne mobilise pas les travailleurs pour briser les limites artificielles imposées par cette société menée par le profit, il se contentera de gérer la crise des capitalistes à leur place. Cela discréditerait profondément le mot « socialisme » et ouvrirait la voie à des forces réactionnaires encore plus virulentes.
Seul le pouvoir de la classe ouvrière peut stopper Trump, Biden et le système qu’ils représentent!
Dans le cadre de notre analyse scientifique de la décadence de la société bourgeoise et de ses institutions, nous devons suivre tous les grands tournants de la politique bourgeoise. Cependant, nous ne devons pas nous laisser prendre par les détails ou ne voir que les arbres qui cachent la forêt. Nous devons avant tout constituer minutieusement et avec énergie les forces du marxisme révolutionnaire afin d’être suffisamment grands pour avoir un impact décisif sur le futur parti des travailleurs.
Comme nous l’avons vu, le système électoral bourgeois ne peut pas arrêter les gens comme Trump. Bien au contraire, il engendre directement ces monstres. Mais les marxistes ne se limitent pas aux « options » politiques et aux paramètres de lutte déterminés par la bourgeoisie. Nous nous appuyons sur le pouvoir de la classe ouvrière et expliquons qu’en dernière analyse, les travailleurs n’ont pas besoin d’attendre novembre 2020 pour se débarrasser de Donald Trump.
Le mouvement ouvrier organisé pourrait et devrait mobiliser sa force colossale pour l’arrêter. Si les dirigeants syndicaux se mobilisaient pour une grève générale à l’échelle nationale, cela pourrait rapidement stopper Trump et ses politiques. Il suffit de se rappeler que la réouverture du gouvernement en janvier 2019 est survenue après les moyens de pression des contrôleurs aériens. Ou se rappeler qu’à la suite du meurtre de George Floyd, les manifestations ont envoyé Trump se cacher dans le bunker de la Maison-Blanche. Imaginez seulement ce que la classe ouvrière plus large sera capable d’accomplir lorsqu’elle utilisera toute sa force!
L’histoire ne gaspille rien, et les travailleurs et la jeunesse sont en train d’apprendre de dures leçons sur les limites du réformisme et du capitalisme dans son ensemble. La nouvelle génération est profondément radicalisée par l’expérience de la vie sous le capitalisme – et elle tire de plus en plus souvent des conclusions socialistes révolutionnaires. C’est précisément la situation à laquelle la TMI se prépare depuis des décennies. Nous devons saisir énergiquement l’occasion qui se présente à nous pour renforcer nos forces. Joignez-vous à nous!