Les camarades du Parti communiste révolutionnaire ont entrepris de faire de l’agitation en public, portant les idées communistes dans tous les quartiers où nous sommes présents.
Chaque jour, le ressentiment à l’égard de ce système injuste s’accumule. Cette colère est partagée par les travailleurs du monde entier. C’est une rage omniprésente contre leur patron, contre le massacre à Gaza, contre la pauvreté dans les réserves, et contre toute autre injustice persistante. Dans la rue, au travail, et même sur Internet, ils ne trouvent rien qui met des mots sur leur colère.
Nous devons être là pour exprimer leurs sentiments avec des mots. Nous devons rendre consciente leur aspiration inconsciente au communisme.
C’est en cela que consiste l’art de l’agitation. Il s’agit de distiller les idées marxistes dans un discours public concis et compréhensible, dans le but de gagner les gens au communisme.
Il suffit d’un bref discours exposant la cruauté du système, les problèmes auxquels la classe ouvrière est confrontée et un argument en faveur de la solution communiste. Les discours les plus retentissants seront ceux qui exprimeront avec passion les sentiments collectifs de la classe ouvrière. Nous devons parler avec notre cœur.
Cependant, le contenu ne doit jamais se contenter de répéter tous les problèmes auxquels les gens sont confrontés, en disant aux travailleurs ce qu’ils savent déjà. Quelles solutions proposons-nous? À quelles questions brûlantes répondons-nous?
Cela peut se faire pratiquement dans tous les lieux passants. Dans votre école, dans la rue, même dans le métro. Partout où il y a des gens ordinaires, il y a des futurs militants communistes.
L’agitation n’est pas une fin en soi. Soyez à l’affût des personnes qui approuvent en hochant la tête, prenez leurs coordonnées et organisez une rencontre pour discuter de ce qui peut être fait pour lutter pour le communisme. Veillez à ce que quelqu’un filme et mettez les images sur les médias sociaux.
À l’Université Macewan, par exemple, notre camarade Connor a fait un discours dénonçant le rôle de l’État canadien dans la guerre d’Israël contre la Palestine, dénonçant les universités qui répriment la solidarité avec la Palestine, et appelant les étudiants à s’organiser.
Connor a reçu une volée d’applaudissements, et une poignée d’étudiants se sont précipités pour en savoir plus sur ce qui peut être fait pour mener la lutte.
Les communistes devraient saisir toutes les occasions de trouver ces combattants conscients ou inconscients de la classe, de les réveiller de leur sommeil, de déchaîner leur colère et de les organiser en une force de combat, avec le PCR.
Nos détracteurs, qui sont probablement très sensibles à l’opinion publique petite-bourgeoise, se sont déjà plaints que notre tactique était trop bruyante et grossière.
Nous serions gênés de rester inactifs pendant que le monde brûle.