Une grève étudiante, c’est un mouvement de masse qui entraîne l’arrêt de tous les cours dans une école. Ce sont les étudiants qui érigent des piquets aux entrées de leur école et bloquent l’accès, comme lors d’une grève ouvrière, ou qui vont classe par classe s’assurer qu’aucun cours n’est donné. Par une telle action de masse, les universités, collèges, cégeps ou autres écoles sont paralysés entièrement.

Mais pour y arriver, il faut mobiliser, mobiliser et encore mobiliser. Tout dépend de notre capacité à élargir ce mouvement autant que possible!

Pour commencer, il faut convaincre politiquement autant d’étudiants que possible de la nécessité d’une grève. Cependant, il ne suffit pas d’avoir un appui passif; il faut des organisateurs actifs qui font ce travail d’éducation politique et de préparation de la grève. Chaque personne qui est d’accord avec la nécessité d’une grève étudiante pour la Palestine devrait être mise au travail.

Nous devrions offrir aux nouveaux étudiants plein d’activités auxquelles participer facilement. Dès le départ, il devrait y avoir une première réunion à laquelle inviter les gens. Ce peut être aussi simple que de tenir une réunion publique pour discuter de la nécessité de la grève, puis voir où cela mène. Puis, il y a de nombreuses manières de mobiliser et de parler à des gens de la grève : 

  • Affichage : c’est un moyen facile de faire connaître la grève, mais aussi une première activité facile dans laquelle mobiliser de nouveaux volontaires.
  • Distribution de tracts: faites passer le mot! Parlez aux étudiants, utilisez les arguments communistes exposés dans ce journal et trouvez des gens prêts à s’impliquer.
  • Pétition : sur de nombreux campus, il s’agit d’un outil précieux pour trouver des militants et faire pression sur les associations étudiantes.
  • Tournées de classes : allez dans les salles de classe, demandez au professeur si vous pouvez vous adresser aux gens pour une courte annonce. 
  • « Drop de bannière » : dans un endroit visible du campus, affichez une grosse bannière avec un slogan bien choisi, et allez parler aux personnes que cela attire.
  • Organisation d’un sit-in, d’un « walkout » à l’heure du dîner, d’un rassemblement : avec l’appui d’une bonne couche de militants actifs, cela peut être un bon moyen d’enthousiasmer les gens. 
  • Mobiliser les gens pour la première assemblée générale étudiante : si une AG est déjà prévue, nous pouvons mobiliser les gens pour qu’ils y assistent et adoptent une résolution en faveur d’une grève étudiante.

Tout le monde peut devenir un militant actif de cette campagne. Les membres du PCR partout au pays font tout en leur pouvoir pour faire décoller le mouvement. Contactez-nous dès maintenant, et nous vous mettrons en contact avec des étudiants qui mobilisent déjà sur votre campus. Si nous n’avons pas de membres sur votre campus, nous vous donnerons tout ce qu’il faut pour y démarrer le mouvement.

Ensemble vers une grève étudiante pour la Palestine!