La Riposte socialiste étudiante se prépare à la révolution à travers le Canada!

Les conditions de vie sous le capitalisme se détériorent rapidement pour l’écrasante majorité des jeunes, il n’est donc pas surprenant qu’il y ait une soif de changement. L’intérêt pour le socialisme a ainsi atteint de nouveaux sommets. Cet intérêt accru s’est manifesté en septembre à travers l’attrait pour la multitude d’événements organisés par la Riposte socialiste étudiante (RSÉ) à travers le pays.

Au total, la RSÉ a organisé des événements majeurs sur 17 campus dans cinq provinces. Les militants se sont organisés sur les campus centraux de Ryerson, Toronto, UofT, McGill, Concordia, et l’Université d’Alberta, l’UdeM, l’UQÀM et bien d’autres encore.

Alberta

Avec l’effondrement du système de santé dû à la réponse bâclée du gouvernement Kenney à la COVID-19, il n’est pas étonnant que l’intérêt pour les solutions de rechange au système capitaliste gagne du terrain en Alberta. À l’Université de l’Alberta, les militants de la RSÉ ont organisé leur premier grand événement en personne sur le campus en deux ans.

Avec plus de 100 participants, il s’agissait de notre plus grand événement de l’automne. La grande majorité des participants étaient des étudiants nouvellement politisés et radicalisés. Laine Sheldon-Houle, un militant de La Riposte socialiste, a fait un discours enflammé sur l’incapacité du système capitaliste à répondre à la crise actuelle. Il a fustigé les milliardaires comme Jeff Bezos qui ont profité massivement de la pandémie, vivant confortablement pendant que les travailleurs mouraient de faim.

« Pendant que les gens mouraient dans les rues, les milliardaires emmenaient leurs vaisseaux spatiaux phalliques en virée interstellaire », a déclaré Laine, soulignant l’hypocrisie d’un système qui produit des richesses massives tout en aggravant la pauvreté.

Après la présentation, une discussion passionnée a eu lieu au cours de laquelle de nombreux étudiants ont abordé les questions du changement climatique, de l’impérialisme et de la nécessité d’une démocratie ouvrière. La RSÉ espère pouvoir organiser d’autres événements à l’Université d’Alberta à l’avenir.

Montréal

À Montréal, la RSÉ a tenu son premier événement de l’année à l’Université McGill. Avec 90 personnes présentes, Julien Arseneau a fait un discours enthousiaste sur les échecs du système capitaliste au Québec, et au Canada en général. Bien que la classe dirigeante insiste sur le fait que « nous sommes tous dans le même bateau », ce sont les travailleurs qui ont été punis pendant la pandémie, et non les patrons. Dans une salle comble, la période de discussion a soulevé toutes sortes de questions sur la nature de la crise capitaliste et sur la façon dont nous pouvons nous organiser pour renverser le système.

Cet événement a été suivi d’un autre à Concordia quelques semaines plus tard, sur la crise environnementale. Devant 60 personnes, le militant Sakif Khan a expliqué pourquoi nous devons adopter une approche de classe face aux enjeux environnementaux.C’est les grandes entreprises et leur dirigeants qui sont à blâmés pour la pollution et la crise climatique, et non la classe ouvrière. La discussion a été animée, et de nombreux jeunes étudiants ont donné des exemples de la catastrophe climatique en cours dans diverses parties du monde.

De même, sur les campus francophones comme l’UdeM et l’UQAM, des événements similaires de la RSÉ ont été organisés en français. À l’UQAM, le militant étudiant Simon Berger a fait une présentation sur les échecs du système capitaliste. Simon a insisté sur la solution socialiste, soulignant que 35% des Canadiens sont maintenant opposés au capitalisme. Cela s’est reflété dans la salle, avec une humeur radicale parmi les participants – dont beaucoup rejoindront la RSÉ à l’avenir.

À l’UdeM, l’organisateur socialiste et diplômé de l’UdeM Vincent Monaghan a parlé de la crise climatique. Il a expliqué à une foule de quelques dizaines d’étudiants que malgré l’écoanxiété qui sévit chez les jeunes, il y a de l’espoir pour l’avenir. Avec une planification socialiste, nous pouvons combattre le changement climatique.

Ontario

À Toronto, la Riposte socialiste étudiante s’est mobilisée sur quatre campus – l’Université de Toronto, York, Ryerson, et le collège Sheridan – où nous avons organisé des événements et tenu des kiosques et rencontré des centaines de nouveaux étudiants. Lors du premier kiosque à l’Université Ryerson depuis plus de deux ans, nous avons reçu plus de 200 inscriptions, ce qui souligne la popularité continue des idées socialistes. La crise de la COVID n’a fait que renforcer le désir d’une solution de rechange au système capitaliste.

Dans le reste de la province, nous avons organisé plus d’événements sur plus de campus que jamais. Nous avons notamment organisé des événements à l’Université McMaster, à Waterloo, à l’Université d’Ottawa et à Guelph. Les idées socialistes se répandent dans différentes parties de la province, et sont adoptées par les étudiants partout.

À Waterloo, nous avons organisé notre plus grand événement jamais organisé sur le campus, avec 40 étudiants présents. Une organisatrice de la RSÉ, Renu Brar, a longuement parlé de la nécessité pour les jeunes en particulier de prendre part à la révolution. Elle a terminé son intervention par un appel aux étudiants à rejoindre la lutte, qui a reçu une réponse enthousiaste.

À l’Université d’Ottawa, la RSÉ a tenu son tout premier événement. L’organisateur national Marco LaGrotta a longuement parlé de la nécessité d’une lutte organisée contre le capitalisme. Plus de 40 personnes ont assisté à l’événement, dont la plupart étaient de jeunes étudiants. La RSÉ s’organise maintenant activement à Ottawa, et gagne en popularité parmi les jeunes et les étudiants de la ville et du campus.

Enfin, dans le sud de l’Ontario, la RSÉ a également lancé un tout nouveau club à l’Université de Guelph. Avec des débuts modestes, les étudiants marxistes du campus ont organisé leur tout premier événement qui a attiré 15 étudiants. Ce sera sans aucun doute le début d’un club dynamique sur le campus et à Guelph en général.

Colombie-Britannique

Sur la côte ouest, notre travail a également connu de nouveaux sommets. Nous avons organisé notre plus grand événement à ce jour à l’Université de Victoria, avec plus de 40 participants. À Vancouver, nous avons organisé nos premiers événements à l’Université de la Colombie-Britannique, auxquels ont participé plus de 30 étudiants. La discussion sur ces campus a tourné autour de l’échec du capitalisme à résoudre la crise sanitaire et la crise environnementale, un sujet important pour la majorité des jeunes présents.

Cela représente une nouvelle étape dans le développement de la lutte pour les idées socialistes sur les campus canadiens, avec des clubs actifs sur deux campus dans les deux villes les plus importantes de la côte ouest. Ces développements montrent que l’intérêt pour le socialisme s’accroît à travers le pays – il n’y a pas de meilleur moment pour vous engager!

Halifax

De l’autre côté du pays, nous avons également fait une percée à l’Université Dalhousie à Halifax, où nous avons tenu notre premier événement. Avec un nouveau club sur le campus, nos militants sur le terrain ont organisé des kiosques, un soirée socialiste et un événement sur la crise du capitalisme et la nécessité d’une révolution.

Grâce au développement de notre club universitaire à Dalhousie, nous pouvons maintenant vraiment prétendre avoir une présence d’un océan à l’autre! Cette présence est également importante car elle représente un point d’ancrage pour la construction de clubs étudiants socialistes dans les Maritimes. En avant pour les clubs étudiants sur chaque campus dans chaque province maritime!

Pour la victoire du socialisme de notre vivant, rejoins la Riposte socialiste étudiante!

Cette explosion d’intérêt sur tant de campus n’est pas un accident, mais le reflet de la déchéance du capitalisme. Les jeunes ont le sentiment que leur avenir leur est volé, et ils exigent que des mesures soient prises. La RSÉ a maintenant des chapitres sur 20 campus à travers le pays, mais ce n’est pas suffisant. La seule façon de renverser le capitalisme est d’avoir une organisation qui couvre le Canada d’un océan à l’autre. Notre objectif est d’organiser nos forces sur chaque campus du pays.

Si vous souhaitez nous aider dans cette tâche importante, n’hésitez pas à nous contacter et nous pourrons vous aider à mettre en place un chapitre de la RSÉ sur votre campus!