Cette semaine, le Parti communiste révolutionnaire a pris l’initiative d’organiser des rassemblements dans tout le pays, brandissant la bannière de la révolution. Après 158 jours qui ont coûté la vie à plus de 31 272 personnes et des milliers qui restent sous les décombres à Gaza, le tout avec l’aide d’armes canadiennes, les travailleurs sont plus que jamais convaincus de la faillite du gouvernement libéral.
Les communistes de Montréal interpellent Trudeau
À Montréal, les camarades se sont mobilisés pour un rassemblement d’urgence devant le bureau de circonscription de Justin Trudeau, et la colère était palpable. Nos tracts annonçant le rassemblement ont été rapidement repris dans les manifestations, les stations de métro et les écoles où nous avons mené des actions de mobilisation. Deux groupes ont répondu à notre appel à soutenir la manifestation, ont aidé à la mobiliser et y ont participé : Palestiniens et juifs unis et Travailleurs et travailleuses pour la Palestine. Au final, nous avons réussi à rassembler une centaine de manifestants. Des dizaines de voitures qui passaient par là nous ont klaxonné et ont soutenu nos banderoles sur lesquelles on pouvait lire « À bas Justin le génocidaire ».
Nos slogans ont été repris avec enthousiasme par la foule :
« À terre, à terre, Justin le Génocidaire »
« À bas, à bas, l’occupation! Intifada, révolution! »
Les discours enflammés de nos camarades ont galvanisé la foule – nous avons expliqué comment ce gouvernement minoritaire pourrait tomber en une minute si le NPD et les dirigeants syndicaux cessaient de le soutenir. Le réformisme a trahi la Palestine. Nous devons au contraire diffuser une perspective révolutionnaire et organiser le Parti communiste révolutionnaire pour mener cette lutte.
Après les discours, nous avons commencé à marcher dans la rue. De nombreux passants se sont joints à la marche et ont commencé à scander des slogans avec nous, y compris une mère et son enfant. Elle voulait acheter un journal mais n’avait pas assez d’argent sur elle – cependant, l’enfant a insisté pour nous donner 25 cents « pour la révolution ».
La campagne se poursuit. Le vendredi 15 mars, les communistes de Notre-Dame-de-Grâce organisent une contre-manifestation contre l’injonction de la Cour du Québec visant les rassemblements pro-palestiniens dans le quartier, tandis que les communistes des universités McGill et Concordia porteront le mot d’ordre dans le cadre de la grève étudiante en cours. Il y aura également un rassemblement à Sherbrooke le 16.
Rassemblement à Toronto devant le bureau de Chrystia Freeland
À Toronto, les camarades ont décidé de cibler le bureau de la vice-première ministre Chrystia Freeland. Ils ont imprimé des centaines de tracts et d’affiches dans un délai très court et les ont répandus dans toute la ville : sur les campus universitaires, devant les gares très fréquentées, et même dans les trains. Le message était clair : « À bas Justin le génocidaire ».
Une centaine d’entre nous se sont rassemblés derrière notre bannière et nous avons invité les gens du quartier à se joindre à nous. Nous avons scandé des slogans à l’intersection de Bloor et Spadina pendant une heure avant de marcher jusqu’au bureau de Freeland, ce qui a attiré quelques personnes prêtes à se ranger du côté des opprimés.
Nos chants étaient très hardis, appelant au renversement du système et soulignant directement l’hypocrisie caractéristique du gouvernement libéral. Nous vous recommandons de les utiliser pour vos propres manifestations :
« Genocide Trudeau stop your crying, we all know you’re fucking lying! »
« Genocide Justin you can’t hide, we charge you with Genocide! »
« Bring Down Genocide Justin »
« From Toronto to Gaza, what we need is intifada! »
« All the workers unified, we can end the genocide »
« Working people in our millions, we stand with the Palestinians »
Bientôt, le rassemblement a pris de l’ampleur pour que tout le monde puisse le voir, en particulier les policiers et les pauvres sionistes du côté opposé. Nous avons marché vers le bureau de Freeland et avons ouvert le micro à qui le voulait. Comme l’a dit le camarade Tre :
« Nous sommes ici aujourd’hui à cause des crimes du capitalisme canadien exécutés par le gouvernement Trudeau. L’impérialisme canadien fait couler le sang palestinien! Nous, les masses laborieuses du Canada, de toutes origines, ne ferons pas de concessions et ne reculerons pas. Nous ne permettrons pas qu’un génocide soit commis avec notre argent et en notre nom. Nous sommes dans la rue depuis octobre, horrifiés par la dévastation en cours à Gaza. Les médias et les politiciens nous mentent et nous sommes censés continuer à vivre comme si de rien n’était! »
Le camarade a conclu : « Nous sommes les communistes révolutionnaires, nous construisons le Parti communiste révolutionnaire qui se tient sans équivoque aux côtés du peuple palestinien contre l’impérialisme israélien, c’est pourquoi nous travaillerons sans relâche pour renverser le principal ennemi chez nous : l’impérialisme canadien! »
L’ambiance était électrique. Les gens se sont mis à chanter « Une seule solution, révolution! » et « Vive l’Intifada! ». D’autres personnes ont pris la parole. Le camarade Jacob s’est exprimé avec force :
« Une récente manifestation contre les bombardements à Rafah a été accusée de violence antisémite parce qu’elle est passée à côté d’un hôpital juif en traversant le centre-ville de Toronto. Je descends de juifs qui ont fui les pogroms en Europe de l’Est, mais je n’ai plus aucun lien familial vivant avec cette région en raison des horreurs de l’Holocauste nazi. Et je ne peux imaginer une insulte plus méprisable à leur mémoire et aux 6 millions de personnes qui sont mortes dans ce génocide que d’utiliser leur mémoire pour justifier un autre génocide, d’un autre peuple opprimé et brutalisé. C’est honteux! »
Nous ne sommes pas seulement répugnés par les crimes catastrophiques que notre gouvernement soutient à Gaza, nous comprenons fermement que cela fait partie de notre propre combat et de notre libération. Ce n’est pas seulement le gouvernement libéral qui a trahi la Palestine, mais aussi le NPD et les dirigeants syndicaux. S’ils se souciaient de la Palestine, ils s’opposeraient au gouvernement au lieu de le soutenir et de tenter de faire pression sur lui par le biais de motions pendant que des milliers de personnes meurent.
C’est pourquoi le pouvoir doit être transféré entre les mains de la classe ouvrière. Nous avons besoin de notre propre parti révolutionnaire.
Participez à la prochaine action :
14 mars
Toronto, 13h, Toronto Metropolitan University SLC
15 mars
Edmonton, 17h, University of Alberta Quad
Mississauga, 15h, Celebration Square
Montréal, 18h, Parc Girouard
16 mars
Sherbrooke, 14h, 1640 Rue King O
17 mars
Kingston, 13h, 841 Princess St.
26 mars
Hamilton, 12h, McMaster University Student Centre