Après presque un an de génocide à Gaza, aucune fin n’est en vue. Le régime de Netanyahou a laissé entendre que sa guerre unilatérale contre les Palestiniens se poursuivra au moins jusqu’en 2025. Des milliers d’autres personnes mourront si rien ne change.

Mais Netanyahou n’agit pas seul. Derrière lui se tiennent les forces de l’impérialisme occidental et ses institutions, sans lesquelles cette terreur ne serait pas possible. Le gouvernement canadien est complice. Les grandes entreprises canadiennes sont complices. Les universités canadiennes sont complices. Bref, c’est l’entièreté du système qui est complice

Les gens ont pris la rue par millions en appui aux Palestiniens. Et pourtant, le génocide se poursuit sans relâche. Le récent mouvement des campements marquait une nouvelle étape héroïque dans la lutte. Mais lui non plus n’a pas eu le moindre impact. 

Le régime israélien et ses alliés n’ont aucun intérêt à écouter nos appels à mettre fin au massacre. Ils doivent y être contraints. Pour y arriver, nous devons intensifier les moyens de pression et élargir leur portée.

L’automne qui vient représente une occasion en or pour le mouvement de solidarité avec la Palestine. Le mouvement des campements a attiré l’attention sur les investissements des universités canadiennes dans la machine de guerre israélienne. En septembre, des milliers d’étudiants retourneront en classe. Nombre d’entre eux bouillent de rage face aux actions d’Israël.

La prochaine étape est claire. Il est temps de paralyser les campus. L’heure est venue d’organiser une grève étudiante pour la Palestine. Cette fois-ci, nous ne pouvons pas les laisser nous ignorer.

Le Parti communiste révolutionnaire est prêt à tout faire pour y arriver. Cependant, malgré notre présence sur plus de 20 campus, la vérité est que nous sommes trop petits pour organiser une grève seuls.

Le Palestinian Youth Movement (PYM) et d’autres groupes pro-palestiniens ont joué un rôle important en mobilisant des milliers d’étudiants en faveur de la Palestine au cours de la dernière année. De plus, la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants (CFS), le syndicat qui représente plus de 500 000 étudiants au Canada anglais, s’est positionnée en faveur du désinvestissement dans les armes et les fabricants d’armes qui approvisionnent Israël. Plusieurs syndicats étudiants québécois ont aussi adopté des positions similaires. 

Par conséquent, nous enjoignons le PYM, la CFS et tous les autres groupes pro-palestiniens et associations étudiantes à unir leurs forces et préparer une grève étudiante dès que possible. 

Par souci d’unité, nous proposons également d’organiser la grève sur la base de revendications sur lesquelles l’ensemble du mouvement est d’accord. Ces revendications sont les suivantes : 1) Mettre fin au soutien à la machine de guerre sioniste, 2) Mettre fin à la répression du mouvement palestinien et 3) Mettre fin au génocide.

Si vous êtes d’accord avec la nécessité d’une grève étudiante et que vous souhaitez contribuer à la mobilisation, n’hésitez pas à nous contacter dès que possible. 

Ensemble, nous pouvons faire passer le mouvement à l’étape suivante.

Nous pouvons mettre fin au génocide. Nous pouvons libérer la Palestine.